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A propos de "Can't we go back" vidéos de Luna


" Can’t we go back"…  Interrogation, affirmation, invitation ? Le doute plane, reste entier…  Des images apparaissent dans la nuit de l’écran… Divisées… Lucioles fragiles… Des voix off apparaissent aussi, des dialogues de Citizen Kane, en anglais et en russe… De fragmentaires, les images peu à peu emplissent l’écran, jouent d’effets de miroirs, mêmes personnages dédoublés… mêmes décors… Notre vision est prise dans une sorte de kaleidoscope, qui transforme, réarrange, ordonne, regard qui ne peut fixer le moindre point focal… Notre condition face au réel ou au fictionnel des images, choix  qui nous saisissent à chaque instant, où choisir un point de vue relève de la gageure… Voir de l’impossible…
Pourtant l’artiste nous propose deux voies, l’une géométrique, l’autre plus floue… Comme deux appréhensions de la realfiction. Elles nous mènerons toutes les deux à une reconstitution finale, d’une scène enfin lisible ? Encore un leurre… Car cette image peut encore à son tour se fragmenter, se disloquer…
"Can’t we go back" nous engage donc à un retour, mais est-il le bon ? Est-ce la bonne piste ? L’image primitive de « Rosebud » dans Citizen Kane d’Orson Welles…  Peut-être vaut-il mieux jouer « L’idiot », nom d'un restaurant de Saint -Petersbourg dans lequel sont tournées ces deux vidéos."


"Can't we go back" @ LUNA



"Can't we go back 2" @ LUNA


suggested by valéry


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"The Building", 2007, Hans Op de Beeck

suggested by samy


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"Traces", 2006, Pierre-Yves Cruaud

suggested by valéry


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"Cada cuatro fotogramas", 2009, Alberto Cabrera Bernal

via & thx to gazelluloid / suggested by samy


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"Outer Space", 1999, Peter Tscherkassky
suggested by samy

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"Punk, destroy, trash, bancal, rageur, entre documentaire et fiction, “Beirut Kamikaze” du réalisateur libanais Christophe Karabache n’est pas une partie de plaisir… Mais le film d’un homme en colère et révolté…

Christophe Karabache lâche ses tripes avec juste pour seule urgence de nous entrainer dans les entrailles d’une ville martyrisée par la guerre…
Rendre palpable la tension d’un pays toujours au bord de l’explosion… Scènes de rues, Ragazzi, violence larvée, la caméra de Karabache se place du côté du peuple… De ce peuple qui subit, de cette jeunesse sans avenir… Renvoie aux non-dits d’un pays divisé, bouffé par le religieux de toutes confessions, par la corruption… "Beyrut Kamikaze" pourrait être un film manifeste des révoltes qui traversent le Moyen-Orient…
Pas de plans léchés, de plans construits tels qu’on l’entend, saisis en raccords adéquats, subtils, qui cherchent la juste harmonie… Conserver que ce qui n’est montable n’est pas une nécessité dans "Beyrut Kamikaze", mais percuter le regard des  entre-deux d’une prise, percuter avec ce qui est de l’ordre de la première intention, de ce qui pourraient n’être que scories ou déchets… assumer le tremblé d’un plan, d’un déséquilibre… Ad nauseam, à la limite du supportable… Parti-pris volontaire de nous éprouver…
Les fantômes de Pasolini ou de Fassbinder ne sont pas loin non plus… Et Christophe Karrabache l’assume pleinement…"



suggested & text by valéry


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Eut-elle ete criminelle...” / ‘Even if she had been a criminal’, Jean-Gabriel Périot, 2006, 9min.


suggested by samy


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"La Commune" (Paris, 1871), Peter Watkins
 1ère partie. (with english subtitles), more
suggested by valéry

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"The uncertainty of stars", Laurent Pernot

courtesy the artist & galerie Odile Ouizeman
suggested by samy
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Leçons de ténèbres - BA - FR, Vincent Dieutre, 2000
11 min, 16 mm film, B/W, no sound,
suggested by samy

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test run: 

/ a flight of stairs, within a "cloud of uncertainty"
Guillaume Constantin “Un nuage d’incertitudes” 12 03 11_24 04 11
Exposition personnelle / Solo show 
Vernissage le 12 mars 2011 / Opening March 12th, 2011 Galerie Bertrand Grimont / blog

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